Quelles sont les types de prêt à la consommation ?

Achat d’un véhicule, rénovation d’un logement, loisirs et projets personnels… plusieurs types de prêts peuvent être proposés, en fonction des besoins du client.

Dès lors que le montant du prêt ne dépasse pas 75 000 euros , il est soumis aux règles applicables en matière de prêt à la consommation (Code de la consommation).

Le prêt affecté

Ce type de prêt, souvent proposé par le vendeur ou le prestataire, est lié à l’achat d’un bien ou d’un service spécifique ; les plus courants sont les prêts auto ou ceux liés à la réalisation de travaux. Leur montant est fonction du prix du bien.

Crédit et achat étant liés, le client doit bien faire préciser sur le bon de commande que l’achat est conditionné à l’obtention du prêt, car si ce dernier n’est pas accordé, la vente est automatiquement annulée. L’emprunteur devra fournir à l’organisme prêteur la facture correspondant au bien ou au service acheté.

C’est l’établissement de prêt qui réglera directement la somme au prestataire de services (concessionnaire, entreprise de travaux, etc.).

Le prêt personnel

Il s’agit d’un type de prêt librement utilisable, mais l’organisme prêteur pourra éventuellement demander un devis. Le taux d’intérêt est fixé librement par la banque, dans la limite du taux d’usure.

Le prêt renouvelable

Depuis la loi Lagarde (juillet 2010), c’est la seule appellation autorisée pour ce type de prêt, autrefois dénommé « prêt revolving » ou « réserve d’argent » ou encore « prêt permanent ». Voir pages 10-11, « Le prêt renouvelable, comment ça marche? ».

Les cartes associées au prêt renouvelable.

Il s’agit de cartes de paiement. Lors d’achats et retraits d’espèces, une fonction paiement « au comptant » ou « à prêt » est obligatoirement proposée au titulaire de la carte. À défaut de choix exprimé, le paiement se fait automatiquement au comptant.

La location avec option d’achat (LOA)

Ce type de prêt est en plein développement, car les consommateurs ont de plus en plus un réflexe d’usage plutôt que de propriété, notamment pour des biens qui se dévalorisent vite, une voiture par exemple.

Il permet au client de disposer d’un bien après avoir versé un apport initial, puis en s’acquittant chaque mois d’un loyer. Au terme de la durée du prêt (généralement compris entre 2 et 5 ans), le client peut, s’il le souhaite, acheter le bien ou le restituer à l’organisme prêteur, sous conditions.

Le microprêt personnel

Il a été mis en place pour répondre aux besoins de personnes en situation de fragilité financière, du fait de revenus trop faibles ou d’une situation professionnelle trop précaire (bénéficiaires de minima sociaux, chômeurs, CDD, etc.), et pour lesquelles l’accès au prêt est problématique.

Le microprêt personnel est destiné à financer des projets individuels d’insertion professionnelle et sociale (généralement l’achat ou la réparation d’un véhicule). Pour en bénéficier, il faut s’adresser à une banque ou à un organisme social (association ou centre communal d’action sociale, par exemple, qui sont chargés de l’accompagnement social de l’emprunteur).

Le montant est compris entre 300 euros et 3 000 euros (parfois plus dans des cas particuliers), les taux d’intérêt sont peu élevés, les remboursements s’échelonnent entre 6 mois et 4 ans.

Le prêt gratuit

Comme son nom l’indique, le prêt gratuit est… gratuit. Plus précisément, le taux d’intérêt est nul ; on ne rembourse que le montant de la somme empruntée. Le prêt gratuit est généralement accordé sur le lieu de vente, avec des propositions commerciales de type : 3 fois ou 10 fois sans frais. Il faut être attentif aux mentions figurant sur les encarts publicitaires qui proposent ce type de prêt, et bien examiner les conditions générales de vente ; il peut en effet arriver que des frais de dossier soient demandés.

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